Accueil À propos EDDIE, the Idol

Eddie van Halen et sa femme Valerie Bertinelli en 1995 – Crédit photo : Getty Images

Le guitar hero EDDIE VAN HALEN nous a quitté le 6 octobre dernier, emporté par un cancer de la gorge. Le popularisateur du tapping, cette technique guitaristique consistant à simplement taper avec une ou deux mains sur les cordes de l’instrument, s’est pour la première fois illustré dans cet exercice de style sur la plage musicale « Eruption » en 1978 sur le premier album éponyme de son groupe VAN HALEN.

Pour se faire, EDDIE a utilisé une guitare hybride qu’il a surnommé Frankenstrat, mot valise incluant Frankenstein et Stratocaster. En effet, cette guitare comporte le même manche et possède la même forme que la Fender Stratocaster. En ce qui concerne le micro, le musicien avait récupéré un spécimen inclus sur sa Gibson ES-335.

Family affair

EDDIE VAN HALEN monte avec son frère ALEX le groupe VAN HALEN en 1972, soit deux années avant l’acquisition de sa première Frankenstrat. C’est durant l’ère du chanteur DAVID LEE ROTH (1974-1985) que la formation obtient ses plus grands succès en France. Pour commencer leur version fracassante du « You Really Got Me » des KINKS se hisse jusqu’à la 27ème place du Top 40 TMP/TEF le 25 juin 1978. En mai 1980, « And The Cradle Will Rock » sera leur second Top 40. Le jackpot arrive avec ce qui deviendra l’hymne officiel de l’équipe de football de la Cité Phocéenne, à savoir « Jump » (n°1 au Top 100 TMP/TEF le 6 mai 1984). Suivra « Panama » qui restera péniblement deux semaines dans les abysses de ce classement français en octobre 1984.

L’ère SAMMY HAGAR rajoutera 2 Top 100 au palmarès de VAN HALEN avec dans l’ordre chronologique « Why Can’t This Be Love » (#82 en juillet 1986) et « When It’s Love » (#97 en septembre 1988). Par contre, l’ère GARY CHERONE (1996-1999) restera la moins fructueuse.

Une orbite elliptique

EDDIE a aussi été sollicité hors de son noyau dur de VAN HALEN. Ainsi, on a pu l’entendre jouer de son instrument favori sur le « Star Fleet Project » de BRIAN MAY ou le « Beat It » de MICHAEL JACKSON qui lui a ainsi assuré son autre n°1 du Top 100 TMP/TEF France le 3 juillet 1983 et ce pour deux semaines consécutives. Enfin, en tant que producteur, l’ex-mari de VALERIE BERTINELLI a frôlé par deux fois le Top 100 pour son travail sur des titres de SAMMY HAGAR et de STEVE LUKATHER.