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L’Afrique du Sud est bien présente dans le TOP 100 TMP/TEF cette semaine avec une 6ème place occupée par le producteur de disque du Limpopo MASTER KG. Son titre gospelectro « Jerusalema » est depuis 2 semaines dans le Top 10. Le nombre d’artistes sud-africains ayant réussi cette performance en France se comptent sur les doigts de la main.

Artistes phares

Il faut remonter le temps jusqu’en novembre 1967 pour voir la chanteuse MIRIAM MAKEBA atteindre la position #8 avec « Pata pata ». En septembre 1971 le johannesbourgeois JOHN KONGOS se hissait jusqu’à la 3ème place du classement. Puis c’est au tour du quintette féminin CLOUT de frôler ce Top 5 en se bloquant au 7ème rang les 16 et 23 juillet 1978 avec leur version du « Substitute » des RIGHTEOUS BROTHERS. CLOUT réussira à caser deux autres Top 40 jusqu’en début juin 1979, soit deux ans avant leur dissolution.

Children of the 80’s

Dans les années 80, un artiste de Somerset décrie (à défaut de décrire) le marasme ambiant avec « Give me the good news ». Ce slow de CROCODILE HARRIS atteint la 3ème place du TOP 100 TMP/TEF le 11 septembre 1983. On est en plein Apartheid et des artistes blancs dénoncent ouvertement ce régime raciste totalitaire, comme JOHNNY CLEGG. En compagnie des SAVUKA, il atteindra le Top 10 à deux reprises en France avec « Scatterlings of Africa » (n°3 le 4 octobre 1987) et « Asimbonanga » (n°1 le 10 avril 1988).

Pour les dancings

Sur les pistes de danse en France, on a pu entendre HUGH MASEKELA en novembre 1984 avec « Don’t go lose it baby » (#63) et SIPHO MABUSE en septembre 1987 avec « Burn out » (#91).